En décembre 2016, sur le blog, on vous parlait du génocide des Rohingyas survolé par le magazine GEO. Quelques mois plus tard, nous vous parlions de nouveau des Rohingyas puisque la rédaction de Geo traitait le sujet de manière différente en faisant le focus sur les bouddhistes en Birmanie qui prêchent la haine. En septembre 2017, la situation des Rohingyas a empiré. Mais qui s’en préoccupent ? Que fait la communauté internationale ?

Ceux qui ferment les yeux sont des collaborateurs 

La semaine dernière à l’occasion du Aid Al-Adha, le président Recep Tayyip Erdogan s’est exprimé sur les Rohingyas. « Il y a un génocide là-bas », a-t-il dit. Il a ajouté « ceux qui ferment les yeux sur ce génocide perpétré sous couvert de démocratie en sont les collaborateurs. » Sur le sujet, Abdel en vrai, comique belge, s’est également illustré à sa manière. Dans une vidéo, il interpelle. « Aujourd’hui où sont tous ces soldats qui défendent la démocratie ? » , s’interroge-t-il. Quant à la jeune Malala Yousafzai, qui a reçu le Prix Nobel de la Paix comme Aung San Suu Kyi, femme politique birmane, elle a lancé un message à cette dernière pour l’arrêt des violences : « Le monde attend et les musulmans Rohingyas attendent.  »

En Birmanie, on assassine. On mène un nettoyage ethnique relayé sur les réseaux sociaux. Les preuves sont là. Mais rien n’est fait pour que cesse cette boucherie. Est-ce parce qu’ils sont musulmans que rien ne change ? Parce qu’il n’y a pas d’or noir sur place pour décider d’y intervenir ? En attendant chut on assassine !