Photo de Ahmed AlRawi

C’était il y a un an. Le monde découvrait la photographie de ce petit Aylan sans vie sur une plage turque…

Aylan fait la une avec sa mort
A Bodrum, ville connue pour être une destination touristique, c’est comme endormi qu’Aylan s’est retrouvé sur le sable… Aylan avait 3 ans et c’est à sa mort que les esprits ont été marqués. Le cliché de son corps a fait le tour du monde. En voulant traverser la mer avec son père, sa mère Rehan et son frère Galip, il a perdu la vie. Seul son père Abdullah est sorti sain et sauf de cette traversée. Les réfugiés fuyant la guerre au péril de leur vie ont été alors à la une de l’actualité. « Grâce » à Aylan…

Accueillir des réfugiés musulmans ? Non !
Le photographe turc ayant pris ce cliché a voulu montrer le drame que vivaient les réfugiés cherchant une vie meilleure. A l’époque, ils prenaient déjà tous les risques et le font encore aujourd’hui face à des responsables européens n’ayant pas adopté assez de mesures pour les accueillir. Si depuis cette photographie des promesses ont été faites, aujourd’hui l’Allemagne est le pays ayant le plus reçu de réfugiés. La France est loin de l’objectif fixé. Des pays européens refusent les réfugiés qui sont musulmans…

Finalement qu’a changé ce cliché si émouvant ? Des réfugiés ont été accueillis davantage durant une certaine période seulement. Les bateaux des passeurs continuent de traverser la mer Egée. Des autres Aylan perdent la vie. En Syrie, les bombardements n’ont pas cessé, la guerre continue. Russie et Turquie ont ajouté leurs armes. La compassion n’aura duré qu’un temps. Malheureusement… Et on sera encore une fois émus à la prochaine photographie dramatique !