J’ai découvert la Palestine à mes 14 ans. Au cours de mon adolescence. A un moment où je me demandais ce que serait mon avenir. A un instant où je devais répondre à cette question posée par les adultes : « Que veux-tu faire plus tard ? »
C’est en allumant la télévision, en tombant sur un sujet de Charles Enderlin au JT de France 2, que j’ai pu trouver une réponse à la fameuse question. Plus tard je parlerai du monde. Aujourd’hui, j’en parle à travers ce blog. Je parle de ce qui se passe juste là et de ce qui se passe loin, bien loin mais si proche lorsqu’on décide de s’y rendre. De se rendre là-bas : la Palestine.
La Palestine m’est apparue si proche à la fin du mois de décembre 2012 lorsqu’avec un être cher, j’ai fait le choix de me rendre dans la Bande de Gaza. Nous, au milieu d’une délégation de militants voulant aller faire « sauter » le blocus en passant par la grande porte à Rafah. Dans nos bagages que nous ne pouvions pas laisser vides, des médicaments, des ouvrages, des friandises, des dons financiers… La Bande de Gaza est sous blocus. Avec EuroPalestine, nous partons à son assaut. Ce n’est pas une prison à ciel ouvert mais une prison tout simplement. La mer, les frontières terrestres, le ciel sont contrôlés par l’état hébreu. Avec cette mission Bienvenue en Palestine, nous sommes allés au delà du blocus, nous avons marché à travers Gaza, rencontrant de nombreuses personnes, répondant à de multiples sourires…
Ces jours dans la Bande de Gaza ont été humainement marquants et ont mêlé tellement de sentiments à la fois. Du rire aux larmes, des ruines aux bâtiments reconstruits. La Bande de Gaza vit. La Bande de Gaza tente de vaincre… Et quotidiennement, pendant notre séjour nous l’avons vue faire. Nous en avons pris des notes pour raconter.
Il était une fois mon voyage dans la Bande de Gaza, où une terre renait sans cesse de ses cendres qui fument encore et encore…
A SUIVRE…